Un petit bureau sombre va trouver sa place dans mon entrée après avoir reçu une patine grisée,
mardi 20 janvier 2015
Quelques travaux de restauration
Des meubles récupérés chez maman vont se voir proposer une nouvelle vie.
Un petit bureau sombre va trouver sa place dans mon entrée après avoir reçu une patine grisée,
et d'un miroir lui aussi relooké...
Un petit bureau sombre va trouver sa place dans mon entrée après avoir reçu une patine grisée,
jeudi 15 janvier 2015
Meyrié notre village
Expo 2012 un peu en retard ! Un texte que j'ai écrit m'a inspirée.
J'ai utilisé du cuir (le champ labouré) , du caoutchouc noir (la route) , de la fourrure (la neige), du tulle (la brume de l'été), du carton et de l'écorce (les arbres de l'hiver), de la feutrine pour les sapins.
J' avais baptisé ce travail : Le Petit Bois de la Chapelle au Fil des Saisons.
Au printemps, le vert tendre des jeunes pousses
Epouse l’émeraude sombre de ta mousse
Et des écharpes de brume en dentelle,
Oubliées au clocher de la chapelle,
T ’ennoblissent alors de fragiles étoles
Où se blottissent les timides rossignols
En automne, on revoit la ville au loin
A travers la pourpre de doux satins.
Au soleil couchant, tes oranges brûlés
Et tes bruns cuivrés meurent dans un brasier,
Espérant l’aube qui t’irise de rosée,
Perles enchantées qui désaltèrent les fées.
Le froid d’hiver et ses cruelles gerçures
Du vent mauvais accompagne les blessures.
Et parfois une lourde neige précoce,
D’où n’émergent plus que de noires écorces,
Te façonne en un long tunnel glacé,
Immaculé, tel une robe de mariée
J'ai utilisé du cuir (le champ labouré) , du caoutchouc noir (la route) , de la fourrure (la neige), du tulle (la brume de l'été), du carton et de l'écorce (les arbres de l'hiver), de la feutrine pour les sapins.
J' avais baptisé ce travail : Le Petit Bois de la Chapelle au Fil des Saisons.
Au printemps, le vert tendre des jeunes pousses
Epouse l’émeraude sombre de ta mousse
Et des écharpes de brume en dentelle,
Oubliées au clocher de la chapelle,
T ’ennoblissent alors de fragiles étoles
Où se blottissent les timides rossignols
L’été, tu te pares de teintes mordorées.
De robustes châtaigniers cachent la vallée.
La fragrance de ton humus langoureux,
Longtemps prisonnier d’un sol capiteux,
Vient réveiller nos gourmandes papilles
Quand dix mille oiseaux dégorgent leurs trilles.
De robustes châtaigniers cachent la vallée.
La fragrance de ton humus langoureux,
Longtemps prisonnier d’un sol capiteux,
Vient réveiller nos gourmandes papilles
Quand dix mille oiseaux dégorgent leurs trilles.
A travers la pourpre de doux satins.
Au soleil couchant, tes oranges brûlés
Et tes bruns cuivrés meurent dans un brasier,
Espérant l’aube qui t’irise de rosée,
Perles enchantées qui désaltèrent les fées.
Le froid d’hiver et ses cruelles gerçures
Du vent mauvais accompagne les blessures.
Et parfois une lourde neige précoce,
D’où n’émergent plus que de noires écorces,
Te façonne en un long tunnel glacé,
Immaculé, tel une robe de mariée
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